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Nuku'Alofa

Capitale des Tonga, Nuku'Alofa est très petite. Après avoir passé une semaine aux Fidji, j’ai décidé de partir dans les Tonga pour deux semaines. Petit pays composé de plus d’une centaine d’îles situées dans le Pacifique Sud, les Tonga étant très loin de la France sont assez peu connus. L’aéroport de Fua’amotu, qui se situe sur l’île principale Tongatapu, est tout petit et donne une idée du voyage qui m’attend : ces îles vont très vite à visiter.

 

 

 

Je loge dans la capitale Nuku’alofa dans une guest house où je peux cuisiner. Le personnel excepté les gardiens de nuit ne sont pas les plus sympathiques que j’ai rencontrés. J’avoue que je suis un peu déçue. Je trouve que les habitants ne sont pas spécialement très accueillants. Pour certains, dire bonjour relève de la prouesse. Heureusement, tous ne sont pas comme ça et me saluent avec un large sourire, surtout les enfants. Les chiens me regardent un peu interloqués quand je leur dis bonjour. Ils ont plutôt l’habitude de se faire chasser. Une chienne m’a aboyé dessus méchamment, prête à mordre. Je l’ai affrontée sans peur et sans reproche. Fuir est inutile, elle m’aurait poursuivie et mordue.

 

 

 

Je m’attendais à ce que les Tonga soient similaires aux Fidji. Effectivement, il y a des ressemblances : présence des fruits tropicaux (bananes, mangues, papayes…), les hommes portent le sulu mais il est plus long et certains ajoutent une ceinture en raffia, conduite à gauche, pays chrétien, le dimanche est une journée où tout est fermé, dateline qui marque le changement d’horaires. J’ai noté comme différence : chiens un peu mieux traités, moins de déchets, royaume et non république, meilleures infrastructures routières, le marché est aussi bien pour l’alimentaire que pour le non-alimentaire (vêtements, souvenirs, bijoux, artisanat)… Pour l’instant, mon coup de cœur reste les Fidji.

 

 

 

Les premiers jours, je me suis baladée dans la ville qui est petite : une heure est suffisante pour en faire le tour. J’ai également marché le long de l’océan d’où j’aperçois d’autres îles plus touristiques qui accueillent des resorts. L’eau transparente et sans déchets ou presque donne envie de plonger dedans mais ces plages-là ne sont pas celles recommandées pour la baignade. Dimanche, une famille profitait de cette journée de repos et la mère m’a offert de la canne à sucre. Ne sachant pas comment ça se coupe, elle l’a fait pour moi et j’ai pu sucer l’eau sucrée très goûteuse. Il paraît qu’avant la canne à sucre était utilisée pour se nettoyer les dents. Elle m’a appris quelques mots comme « malo lelei » (bonjour).

Le long de ce chemin, j’ai profité d’un petit coin aménagé en étang avec des bancs tout autour pour se détendre. Tout à coup, j’ai vu des tortues dans l’eau : une, deux, trois et sûrement plus. Elles nageaient en toute tranquillité et de temps en temps, sortaient la tête de l’eau. Un spectacle magique admiré par les Tongais présents et moi-même. J’y suis restée de très longues minutes pour les contempler et j’y suis retournée plusieurs fois. Je ne m’en lasse jamais.

Je n'ai pas eu le temps de profiter complètement des Tonga mais je reviendrai voir les îles comme Eua, Vava'u, etc. Quand cette histoire de coronavirus sera finie, je retravaillerai et je repartirai à l'assaut du Pacifique qui m'a beaucoup chamboulée. La route me rappellera et je reviendrai.

Pangaimotu Island.

 

J’ai tenté l’excursion d’une journée sur l’île de Pangaimotu où se trouve un resort. J’étais seule et j’en ai profité pour m’asseoir, écouter le bruit des vagues et regarder le paysage. L’île n’est sûrement pas la plus belle que j’ai visitée. Il y a des déchets qui trainent et il est impossible d’en faire le tour. J’ai passé une bonne journée avec un déjeuner correct (poisson grillé et frites) accompagné en dessert par des bananes baignant dans la crème de coco. J’ai bien failli dormir là puisque des trombes d’eau se sont mises à tomber et impossible de reprendre le bateau. La patronne m’a proposé de rester couchée au cas où ce que j’ai accepté. Elle m’a offert un thé au citron qui était délicieux : trois grandes feuilles de citronnier immergées dans de l’eau bouillant avec un peu de sucre. Le temps s’est calmé et le bateau a pu reprendre la mer. Cette journée sympathique n’est pas la meilleure de ce grand voyage mais j’ai pu discuter avec la patronne sur la vie dans les Tonga. Son point de vue était intéressant et je suis d’accord avec elle : les Tongais ne sont pas pauvres, ils mènent une vie simple.

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Commentaires: 2
  • #1

    Lionel F. Lebeau (dimanche, 05 avril 2020 09:36)

    C'est vrai que tu ne pourrais pas rentrer en ce moment, même si tu le voulais.
    Je me demande si les tortues viendraient près de toi si tu t'endormais ^^

  • #2

    VABxvsyH (lundi, 16 août 2021 16:17)

    20