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Adélaïde

Botanic Gardens.

 

Et oui, encore ! J'ai été assez surprise car je pensais y passer une heure et en définitive, j'y suis restée presque cinq heures. Très étendus, ils offrent de multiples balades à travers les plantes même si elles sont moins diversifiées qu'à Melbourne ou Wellington. En même temps, quand on y réfléchit, c'est l'hiver donc…

Les cactus trônent à côté d'une maison accueillant de multiples plantes ainsi que deux fontaines dont une en pierre qui est la seule en état de marche.

Une maison explique la création de ses jardins. Il est possible d'y acheter des livres sur les plantes, de connaître les noms et la vie des fondateurs de ces lieux, d'acheter des bonnets ou petits chaussons faits main ainsi que des fruits ou des aquarelles représentant les fleurs des jardins sur des tableaux ou des cartes postales. Les prix sont bas pour ces travaux d'artistes assez minutieux et jolis.

Un bâtiment explique la localisation et les bienfaits de la rainforest qui souffre actuellement de la pollution, de la déforestation, etc. La reconstitution de celle-ci démontre l'importance de la biodiversité et l'utilité de cet être vivant. Un bassin, où il est interdit de jeter des pièces (cf écriteau) accueille quelques poissons.

La roseraie est à certains endroits un peu défraîchie mais les roses encore présentes sont de toute beauté. Admirez la rouge (photo 5) ! 

Mes endroits préférés restent les points d'eau traversant ces jardins ou intégrés à ces derniers. Dans le grand bassin, des tortues barbotent alors que des roseaux filtrent l'eau. Reposant et magnifique ! J'y suis restée un long moment à penser et à contempler. Mes pas me ramènent à l'entrée  après avoir fait un détour par le musée qui concentre un grand nombre de plantes et qui répertorie les différentes catégories auxquelles appartiennent fruits et légumes. On en apprend tous les jours. J'ai adoré la double noix de coco (photo 6) qui a un air coquin.

Je finis ma visite par le bassin intérieur des nénuphars et par la rencontre avec les quelques statues du parc, les perroquets, et l'allée des palmiers. Le paradis !

Musée national.

 

J'ai eu envie d'aller visiter ce musée qui est recommandé par Le Routard et qui m'a beaucoup plu. J'y ai passé plus de quatre heures. Riche, diversifié, il fait partie de mes préférés en Australie. Le rez-de-chaussée aborde deux thèmes différents :

- la culture aborigène avec ses traditions, son histoire, ses armes, ses boomerangs, ses techniques pour trouver de l'eau et faire du feu…

- les animaux empaillés des différents continents sauf l'Océanie qui se trouvent sur un autre étage. Le lion vous accueille en soulevant sa queue tandis que éléphant, hippopotame, singes en tout genre, loups, ours se font photographier, immobiles et regardant droit devant eux. Une petite exposition temporaire gratuite s'intéresse au travail et au maniement du bois par des artistes aborigènes appartenant à différents clans.

La suite de l'histoire de la civilisation aborigène se situe au premier étage. De nombreux boucliers sont exposés ainsi que la peinture aborigène, cet art que j'adore. Bark paintings et les toiles dont la technique du pointillisme est majoritaire présentent des œuvres riches qui mettent en valeur la culture, les mythes et les croyances de ces peuples. D'autres arts sont présentés comme celui de créer des objets de la vie de tous les jours grâce à de la ficelle tressée, nouée, assemblée de différentes manières. Mon œuvre préférée à cet étage reste les neuf portes d'écoles peintes sur un total de trente qui mettent en valeur les mythes, les histoires des Aborigènes mais aussi les graffitis et "coups" résultant d'une année passée en milieu scolaire (photo 1).

Une mezzanine élargit cette question en s'intéressant aux peuples du Pacifique notamment ceux vivant en Papouasie-Nouvelle Guinée, à Vanuatu, en Nouvelle-Zélande, etc. De nombreux objets sont présentés au public. la reconstitution d'une demeure et d'un canoé ajoutent une touche d'authenticité (photo 5).

Le deuxième étage s'intéresse à la faune et la flore australienne (photo 2 et 3), de la grande barrière de corail aux animaux de ce grand continent comme les marsupiaux (wombat, koala, kangourou…), les oiseaux, etc. Une section est d'ailleurs dédiée aux animaux éteints ou réintroduits à cause des activités humaines. Le tigre de Tasmanie est évidemment l'un d'entre eux.

Le dernier étage aborde plusieurs sujets :

- les fossiles australiens (trilobites, tyrannosaure…) et la disparition de la mégafaune.

- les minéraux (photo 4).

- L'expédition en Antarctique avec la reproduction des animaux de cette région.

l'Egypte antique avec une chronologie, quelques objets et sarcophages.

En définitive, ce musée se veut ouvert et n'épargne pas la responsabilité des Hommes européens dans la disparition d'espèces vivant en Australie et dans les persécutions subies par le peuple aborigène. Il n'est pas impossible que je revienne y faire un tour.

Adélaïde Market.

 

Vous cherchez le temple de la gastronomie. le voici ! Fruits, légumes, fromages, charcuterie, sucreries, tout est présent pour le plaisir des yeux et des papilles. Marché couvert où fourmillent les Australiens et les étrangers, il est moins grand que celui de Melbourne mais tout aussi chargé en victuailles australiennes. J'aime beaucoup cet endroit et j'ai repéré s'il était possible de déguster. Je confirme que ça l'est donc…

River Walking.

 

Une rivière, River Torrens, traverse une partie de la ville. Il est possible de longer les deux rives grâce à un sentier aménagé. Peu de gens (coureurs pour la plupart) tentent l'aventure en ce 18 juin où il fait assez froid malgré les quelques rayons de soleil. Mais cette balade est tout à fait agréable et je compte la poursuivre dans les prochains jours. Une promenade vivifiante et vraiment belle à l'abri des voitures et du bruit.

Art Gallery.

 

Second musée visité qui a la forme d'un temple grec, il vient compléter le premier.

Dès mon entrée dans ce lieu, l'art aborigène me salue par trois toiles accrochées au-dessus de l'accueil (photo 1). Ce musée privilégie les peintures et sculptures de l'époque antique à celle plus contemporaine. Je n'énumérerai pas les nombreuses salles et la multitude d'œuvres. Je me contenterai d'être subjective et de mettre l'accent sur certaines.

J'aime beaucoup l'art grec et la présence de vases me plaît toujours autant. Je ferai une mention spéciale pour la peinture de Herbert G. Schmalz, Zenobias' last look on Palmyra, qui m'emmène loin sur un site malheureusement détruit (photo 2).

Assez hétéroclite, ce musée respecte assez la chronologie mais prend quelques libertés comme en témoignent les peintures aborigènes disséminées dans une salle dédiée à l'art de d'asseoir, ainsi que les portraits contemporains côtoyant des tableaux datant du XVIIIe siècle. Surprenant !

L'idée du voyage est représentée par de l'art s'inspirant de celui du Japon et de l'Inde (photo 3). Références, objets, représentations sont incrustés dans des œuvres d'artistes qui jouent entre paysages, symbolique et cultures traditionnelles. La reconstitution d'une arche sculptée met en valeur ses œuvres et donne un goût exotique et oriental à ce lieu.

Les paysages sont de mise dans quelques salles. Qu'ils représentent des forêts ou des bords de mer, ils mettent en valeur le patrimoine immatériel des environs d'Adélaïde et d'autres états.

La Première Guerre mondiale a provoqué une prise de conscience qui s'exprime dans la peinture par des courants comme le cubisme. Les quelques tableaux présents me plaisent beaucoup et font la part belle à des couleurs vives et à des thèmes champêtres (photo 4).

Le surréalisme n'est pas absent et rend hommage à André Breton. Et oui, même ici à des milliers de kilomètres.

Le contemporain, l'après Seconde Guerre mondiale, la prise de conscience que nous sommes un. Les œuvres appartenant à cette période sont assez sombres et explicites dans la démonstration de l'horreur. Pourtant, les peintures aborigènes de cette période tranchent en prenant comme référence les beautés de l'Outback comme le désert (photo 5).

Le pop art est présent timidement et rend hommage à Warhol. Enfin, les artistes de la dernière décennie sont mis à l'honneur et un déluge de couleurs inonde leurs œuvres qui ne laissent personne indifférent.

Le musée expose les œuvres du Ramsay Art Price qui récompense 23 artistes âgés de moins de 40 ans explorant de nouvelles formes d'art. Toutes ne sont pas à mon goût mais se laissent regarder.

Le sous-sol du musée accueille quelques expositions : 

- l'une relative au Japon qui insiste sur l'ère Meiji.

- la deuxième mettant en valeur l'art de l'Inde (photo 6). Ma préférée ! Les symboles comme la religion avec Krishna, la nature qui est le berceau de l'amour. Des œuvres de la Turquie et de la Syrie présentes apportent une autre touche orientale qui ne choque pas et complète l'art indien.

- la troisième est un melting pot qui clôt ma visite.

J'ai beaucoup aimé ce lieu que m'avaient recommandé certains jeunes de l'auberge. Gratuit, il gagne à être connu et résume une grande partie de l'histoire de l'art australienne et un peu internationale.

Mount Lofty and Botanic Gardens.

 

Beaucoup viennent à Adélaïde pour bronzer sur une de ses plages ou visiter les Hills, montagnes entourant la ville. Je ne suis pas allée visiter toutes les montagnes. Je me suis dirigée uniquement vers le Mont Lofty et ses jardins botaniques où l'l'arrivée de l'hiver a modifié les couleurs du paysage. La couleur rouge des feuilles me rappelle celle qui colorie la flore québécoise durant l'été indien. La couleur bleue est caractéristique de l'eucalyptus omniprésent dans ces lieux qui abritent quelques koalas que je n'ai pas vus. Par contre, j'en ai vu un dans un arbre lorsque j'étais dans le bus du retour. Des wallabies se reposent et me regardent passer dans une indifférence totale. De nombreux points d'eau alimentent ces jardins qui hibernent durant l'hiver. Même si ce fut une balade agréable, j'étais gelée. J'ai fait quelques grimpettes, admiré le paysage et profité d'une faune et flore qui caractérisent une partie de l'Australie. Bel endroit qui vaut une visite et qui m'a bien plu. Sacré pays l'Australie mais je préfère quand même la Nouvelle-Zélande !

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Commentaires: 21
  • #1

    Catherine (jeudi, 20 juin 2019 10:31)

    La reconstitution du canoé m'intrigue notamment la voile de part sa forme et la matière dont elle est constituée. Je me demande de quelle fibre il s'agit. Quelle était son utilisation, pêche , transport de passagers ? Elle semble à la fois imposante et fragile.

  • #2

    Lionel Lebeau (dimanche, 23 juin 2019 20:48)

    Belle noix de coco ^^
    Tout comme Catherine, je suis intrigué par le canoé.
    Et le classement des pierres par couleur, ça change du classement scientifique utilisé habituellement ^^

  • #3

    Hervé (samedi, 06 juillet 2019 06:52)

    Qu'est-ce qui te fait préférer la Nouvelle-Zélande à l'Australie ?

  • #4

    VABxvsyH (lundi, 16 août 2021 14:03)

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  • #5

    VABxvsyH (lundi, 16 août 2021 14:13)

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  • #6

    VABxvsyH (lundi, 16 août 2021 14:13)

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  • #7

    VABxvsyH (lundi, 16 août 2021 14:13)

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  • #8

    VABxvsyH (lundi, 16 août 2021 14:13)

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  • #9

    VABxvsyH (lundi, 16 août 2021 14:13)

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  • #10

    VABxvsyH (lundi, 16 août 2021 14:13)

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  • #11

    VABxvsyH (lundi, 16 août 2021 14:14)

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  • #12

    VABxvsyH (lundi, 16 août 2021 14:14)

    -1" OR 2+152-152-1=0+0+0+1 --

  • #13

    VABxvsyH (lundi, 16 août 2021 14:14)

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  • #14

    VABxvsyH (lundi, 16 août 2021 14:14)

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  • #15

    VABxvsyH (lundi, 16 août 2021 14:15)

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  • #16

    VABxvsyH (lundi, 16 août 2021 14:15)

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  • #17

    VABxvsyH (lundi, 16 août 2021 14:16)

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  • #18

    VABxvsyH (lundi, 16 août 2021 14:17)

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  • #19

    VABxvsyH (lundi, 16 août 2021 14:18)

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  • #20

    VABxvsyH (lundi, 16 août 2021 14:18)

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  • #21

    VABxvsyH (lundi, 16 août 2021 18:38)

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