Hobart

Botanical Gardens.

Après avoir découvert le centre-ville d'Hobart et son port, je me suis rendue aux Botanical Gardens en empruntant le chemin pédestre et cycliste le long de la mer. J'avais une vue sur l'autre rive, digne de celle de la Nouvelle-Zélande.

Les jardins ne sont pas aussi beaux que celui de Melbourne même si le jardin japonais vaut absolument le détour. La reconstitution est très bien faite et mérite de s'y attarder. Il était, néanmoins, plaisant de découvrir cet endroit et d'y déjeuner.

J'ai poursuivi mon chemin en allant jusqu'à Cornelian Bay qui offre un petit trek permettant de découvrir cette localité où il est interdit de se baigner, l'eau étant polluée.

Cette journée ensoleillée mais fraîche m'a permis de découvrir un petit bout de la Tasmanie qui est, selon moi, à mi-chemin entre l'Australie et la Nouvelle-Zélande.

Ville, trek et gourmandises.

La ville de Hobart est assez surprenante. Pette station portuaire et balnéaire lorsque vous vous rendez à Sandy Bay, elle contient des trésors cachés comme le quartier de Battery Point qui est assez hétéroclite avec ses petites boutiques un peu à l'ancienne et ses maisons pavillonnaires où j'habiterais bien (le jour où je me poserai…). Le samedi, jour du marché de Salamanca, donne un aspect différent à la ville qui met en avant l'artisanat et le savoir-faire des habitants de Hobart et de la Tasmanie en général. J'y ai trouvé du vrai pain et non ce machin de pain de mie, des bijoux très jolis (même si je n'en porte pas), des vêtements colorés comme j'aime (et j'ai pris les références du site pour commander en ligne) et des gâteaux (carotte, brownies, cookies…). J'en ai évidemment profité pour goûter les différents chocolats de producteurs locaux. Un délice ! C'est très reposant et agréable de regarder les artisans faire la promotion de leur produit. Je me sens au cœur vraiment de l'Australie et je préfère cet endroit à Melbourne.

Qui dit Tasmanie, dit trek après cette immersion dans la culture locale. Les petites plages de Sandy Bay très familiales me font découvrir d'autres aspects de la ville et de l'île où les gens sont plus sympas et plus souriants qu'à Melbourne. C'est peut-être moi aussi qui suis plus ouverte. La journée s'achève par l'ascension de Mount Nelson dans une forêt d'abord très humide, recouverte de Ferns (clin d'œil à celles de la Nouvelle-Zélande) où je vous partage cette magnifique vue, puis la végétation change et est plus "désolée" (broussailles, terre composée de petits cailloux et arbres dont l'écorce se détache). Trois quarts d'heure de montée sont récompensés par le paysage et des gens au sommet très gentils. Comme d'habitude, j'ai voulu descendre en prenant un raccourci. Tout le monde connaît mes fameux raccourcis. Ce n'était pas une erreur car j'ai marché en compagnie des kangourous à travers le parc et je suis arrivée dans un endroit inconnu de la ville. Il ne me reste plus qu'à rentrer, ravie et affamée.

Mount Stuart.

Je n'en finis plus de grimper et de découvrir Hobart sous différents angles. L'ascension par les différents chemins du Mount Stuart et du Summit Loop m'ont permis d'apprécier la vue sur la ville mais aussi sur l'autre rive et sur les petites îles. Si mes mollets se musclent de plus en plus (hein, Philippe) et mes yeux comblés, j'ai surtout la chance de rencontrer et croiser des locaux très sympas qui viennent pour la plupart promener leur(s) chien(s) qui adorent me sauter dessus pour essayer de voir ce qu'il y a dans ma gamelle. Bande de gourmands !

Mount Wellington.

Là, j'ai fait fort. C'est l'une des randonnées les plus difficiles et dangereuses que j'ai faite. J'étais toute seule la plupart du temps soit en forêt soit sur des roches (où il a fallu faire de la grimpette voire de l'escalade bas niveau). De plus, mon téléphone m'a lâché et la nuit commençait à tomber (et j'étais dans la forêt bien humide et glissante car il avait plu cette nuit et cet après-midi). Je me suis fait un peu peur toute seule (trois chutes et une branche dans la figure) mais je suis saine et sauve. Plus de peur que de mal. Sinon, je ne serai pas en train d'écrire.

J'avais décidé de tenter cette rando que j'avais déjà commencé quelques jours plus tôt mais je m'étais arrêtée à mi-chemin. elle est difficile car il y a plusieurs treks pour arriver au mont et ça grimpe, ça grimpe sur des chemins humides et glissants la plupart du temps. Aujourd'hui, j'ai réussi et la vue du mont Wellington est époustouflante comme vous pouvez le voir. Là-haut, il fait froid. Mes mains étaient glacées. J'avais commencé à grimper au sommet mais cela ne m'apportait rien de plus. Voilà ce que j'ai vu de là-haut : Hobart, les autres îles et l'autre rive. Merci à moi-même pour toutes ces émotions et pour ces paysages incomparables (excepté ceux de la Nouvelle-Zélande) qui vous montrent un visage de la Tasmanie ! Et quel visage ! 

Cette randonnée, qui est un classique à Hobart, clôt mon séjour dans cette ville que j'ai beaucoup aimé mais pas mon excursion en Tasmanie. Affaire à suivre !