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L'ultime

Botanic Gardens.

 

Christchurch est une ville qui possède plusieurs parcs et espaces verts créés par l'Homme. Les plus intéressants sont les jardins botaniques qui accueillent une roseraie, des dizaines de plantes et de fleurs, "les jardins néo-zélandais", etc. Je les trouve moins jolis que ceux de Wellington. Ils sont moins grands et "moins naturels" mais ils n'en sont pas moins une très agréable promenade. Par une journée ensoleillée, c'est réellement l'endroit où il est bon de se perdre. Ils sont également devenus le symbole du refus de la haine et de la barbarie. Des centaines de bouquets de fleurs, des dessins, des peluches et des mots en faveur de l'amour, du refus de la "suprématie blanche" évoquée par le terroriste, qui a tue une cinquataine de musulmans devant des mosquees, sont déposés devant. L'émotion m'a gagnée et je ne suis pas restée longtemps. Un élan de solidarité, d'humanisme et d'amour envers ceux qui sont décédés ! Les Néo-Zélandais le prouvent chaque jour et peu importe le sexe, le genre, la religion, la couleur de peau. Bravo !

Riccardo Bush.

 

En flânant dans les parcs entourant Botanic Gardens, j'ai aperçu un panneau Riccardo Bush que j'ai suivi et qui m'a amenée à un petit parc perdu entre une école pour filles et des maisons assez cosy. Deux portes automatiques mènent à une Bush Walk cachée. Quelques souvenirs de mes anciennes visites remontent à la surface et me disent que Christchurch sera une sorte de synthèse de tant de choses vues. Ma surprise est loin d'être finie puisque, dans Grove, plusieurs kauris s'élèvent fièrement. Mon admiration ne s'est pas affaiblie quand je les regarde. Ce sont les seigneurs et ils imposent le respect. J'avoue que je ne m'attendais pas à voir des kauris à trois kilomètres du centre de Christchurch. La magie du voyage ! 

Sign of the kiwi.

 

Christchurch n'est pas ma ville préférée mais elle a quelques treks situés au sud-est de la ville. J'ai décidé d'aller faire celui qui traverse Victoria Park qui se trouve à environ cinq kilomètres au sud du centre-ville. Il n'est pas à la hauteur de ceux que j'ai déjà fait mais il me surprend. La seconde partie m'offre une vue sur les Port Hills, ces grandes collines formées par l'éruption d'un volcan aujourd'hui éteint (cf photo). La fin de mon périple m'amène au restaurant Sign of the Kiwi, point de départ d'autres treks mais qui offre un panorama sur Governor's Bay, absolument époustouflant (cf photo ci-dessous). Une marche tranquillou qui m'a permis de découvrir encore une fois les paysages sublimes de la Nouvelle-Zélande.

Port Hills.

 

En descendant au sud-est de Christchurch, d'autres treks permettent d'admirer Port Hills sous d'autres angles et de découvrir leur étendue. Les chemins balisés ne sont pas les plus beaux que j'ai vus mais il y en a un qui m'a davantage interpellée. Si la balade ne dure que quarante minutes et amène au sommet d'une des collines, il passe par une prairie qui héberge des dizaines et dizaines de moutons. Ils m'ont tous regardée se demandant ce que je faisais là. Je troublais leur tranquillité et leur repas. Ils sont un bon désherbant naturel et des dizaines de têtes étaient tournées vers moi. Un se sauve, les autres suivent. C'est assez marrant à voir. Au milieu d'eux, j'en profite pour contempler pour les Port Hills, fières et immortelles.

Mon périple en Nouvelle-Zélande touche à sa fin.  Ces trois mois ont très vite passé et je n'ai pas tout vu. Qu'importe, je reviendrai. je ne sais pas ce que la vie me réserve mais je ne veux pas rentrer en France sans avoir exploré l'île du Sud dans sa totalité et le peu de l'île du Nord que je n'ai pas eu le temps de visiter.

Ce que j'en retiens, la nature, les balades, les treks, la gentillesse des Néo-Zélandais, les real fruit ice cream, les moutons, les paysages, les lacs, la forêt, les kauris, les mangroves, le soleil qui brûle, le temps qui passe trop vite, la combativité d'un peuple qui accepte tout le monde et moi, ma force, ma soif de vivre et de découvrir, mon envie d'aller de l'avant. Mon voyage n'est pas fini. C'était une première étape. Il faut partir mais pas fuir. Nouvelle-Zélande, je reviendrai te voir, te sentir, te découvrir, te toucher, t'admirer, te goûter, te palper, et te laisser sans pour autant t'oublier. Tu n'es pas mon pays mais tu es dans mon cœur.

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Commentaires: 3
  • #1

    Catherine (mardi, 26 mars 2019 04:12)

    Merci pour cette parenthèse enchanteresse en Nouvelle-Zélande qui me conforte dans l'idée que les voyages sont à la fois riches de ce que nous offrent les paysages et les rencontres et de ce que l'on découvre de soi.

  • #2

    Lionel Lebeau (jeudi, 28 mars 2019 18:20)

    Est-il nécessaire de dire une fois de plus que tes photos sont belles et qu'elles font rêver ?

  • #3

    Hervé (jeudi, 25 avril 2019 07:57)

    Tu donnes envie d'aller y faire un tour...